P R E S S E

Le Mensuel du Monde Noir / Bingo

Thérèse Kuoh commence sa collaboration effective dans la plupart des publications parisiennes en 1964. Au paravent, elle avait fait une tentative infructueuse à un journal estudiantin essentiellement camerounais, en proposant en 1956, un article sur « les enfants métis » juste au moment l’organe cessait son activité. Il faudra attendre huit ans avant de la voir récidiver.

Sous son nom ou sous ses pseudonymes, elle créé ou renouvelle ainsi dans la presse africaine et celle spécialisée à l’Afrique, des rubriques et des tribunes féminines où à côté des conseils pratiques, elle propose à travers les éditoriaux d’actualité, des débats et réflexions : « Associations féminines », « La liberté est-elle si lourde à porter ? » « Construisons un ménage heureux », « Se marier est une chose être heureuse est un autre », «Que vont-elles devenir », « Faisons pour nos enfants un rentrée triomphant », « nous unir pour être plus efficaces dans notre action sociale », une chance supplémentaire pour la femme dans la vie économique », « alphabétisation des femmes adultes »,  Ses écrit sont alors singés Thérèse Kuoh, ou encore Tristia Koulny, Eva Koko ou tout simplement pour la poésie Aïda ou Fatou.

 Cette fois ci, la jeune journaliste est très contente parce qu’elle peut toucher un public africain féminin plus élargi. Suivons ici quelques traces de son activité journalistique :

La Revue du Monde Noir connu sous le nom BINGO qui avait été crée par --- qui est e édité en France et dont le siège est à Dakar. Grâce l’accord du Directeur M. de Breteuil et la bienveillance du Rédacteur en Chef Paulin Joachim, elle crée « Pour vous Madame » /  « Tribune de Madame Bingo ».      Certains de ses articles vont être repris dans d’autres médias africains. Ainsi dans le journal l’Effort du Gabonais du 26 mai 1964 lit :

« Les Associations féminines, facteur de promotion de la femme africaine. La « Revue Bingo » publie un excellent article sous la signature d’Eva Koko. Nous le reproduisons intégralement car il concerne toutes les femmes d’Afrique ».

« A l’heure actuelle, nous constatons le rôle de plus en plus important joué par des mouvements féminins dans la construction de nos Etats Africains. Ces différents mouvements ont surtout un but social. La femme africaine, il est vrai, il est vrai, s’est toujours sentie responsable non seulement des ses propres enfants, mais encore de tous les enfants de la famille de la voisine, du village. Aujourd’hui,  elle a élargi son champ d’action aux dimensions nationales et en même temps, elle a agrandi l’éventail de ses préoccupations. Elle s’intéresse aux problèmes des enfants, des vieillards, des malades, de l’émancipation féminine.

« Les femmes sont nombreuse dans ces association mais pas encore en nombre suffisant  toutefois pour effectuer tout le travail. Certaines d’entre nous hésitent à s’intégrer dans ces mouvements féminins, ou même. Une d’elle m’exposant ses raisons, confiait : ‘’Je n’ai pas besoin d’être inscrite sur une liste, de faire partie de tel ou tel groupement pour faire mon devoir social. Lorsque je vois un petit garçon faire des sottises dans la rue, je le réprimande, et je vous assure que je suis obéie. Si une femme vient me demander comment faire un biberon, je le lui apprends. Il en va de même pour la couture et la broderie’’.

« Bien sûr, chère Madame, nous pouvons individuellement faire notre devoir social, mais malheureusement, sous le faisons pour un très petit nombre de personnes dans ce cas. Vous réprimandez seulement les garçons et les filles de votre quartier ou des quartiers que vous fréquentez. Vous n’apprenez à faire de biberon qu’aux mamans qui viennent vous voir. Et les autres ? Celles qui n’osent pas venir ? Celles qui ne vous connaissent pas ? Incontestablement, votre champ d’action est réduit parce que vous êtes seule. Il ne faut pas oublier que le travail fait en commun a un plus grand rendement.

Nous devons toutes appartenir à une association féminine de notre pays. C’est de cette union que naître toute la force dont nous avons besoin pour remplir nos devoirs. Nos responsables ont besoin de notre collaboration, de nos suggestions, de notre aide.

Il faut répondre à cet appel. Toutes en commun nous sommes responsables du progrès social qui, nous le savons se mesure au rôle que la femme joue dans la société. »  

De même le Guide de la famille africaine n° 04 :1964 (publication bimestrielle de l’Aide Technique A L’Education et aux organismes sociaux – Paris) reprend une extrait d’un autre article :

« Se marier est une chose, être heureux en est une autre » par Madame Eva Koko de Dakar, avait-elle intitulé l’excellent article qu’elle publia dans les colonnes de notre confrère Bingo « Le problème du bonheur conjugal nous intéresse toutes, écrivait-elle, parce que d’un ménage heureux naissent les enfants bien équilibrés, une « famille bien » et que des « familles bien » forment un beau pays, une belle nation où règnent l’entente et l’harmonie ! ...

Il est très difficile d’être heureuse parce que le bonheur conjugal n’est donné, il s’acquiert. Mais il est facile d’être heureux quand on le veut. Sachons le vouloir »

« La liberté est-elle si lourde à porter » (c’’était là un des problèmes de l’Afrique devenue indépendante. Celui-ci se posait sur le plan collectif, comme sur le plan individuel) Titre l’auteur  avant de développer : Dans l’Afrique traditionnelle, il y a très peu de femmes célibataires ; bien sue le nombre de femmes soit supérieur à celui des hommes (comme partout dans le monde), la polygamie avait résolu en partie le problème du célibat féminin. La femme africaine vivait –de la naissance à la mort- sous l’autorité du père, ensuite sous la dépendance du mari.

« Aujourd’hui, pour les raisons que l’on connaît, et pour notre bonheur, la polygamie est en régression. Les jeunes n’en veulent pas et les parents ne les y obligent plus tellement. Aussi-a-ton vu naître une classe sociale nouvelle, celle «des ‘’femmes célibataire ‘’. La vie d’une femme seule a des inconvénients, mais aussi des avantages, dont le plus important est la LIBERTE. En effet, une femme qui vit seule est plus libre qu’une femme mariée, parce qu’elle a seulement à s’occuper d’elle-même et n’a pas des enfants, un mari etc.

« Un journaliste africain soulignant le mauvais usage que les femmes célibataires et, généralement instruites, font de leur liberté écrivait que ce qu’il faut déplorer c’est le libertinage des femmes dites même jusqu’à pratiquer une sorte de prostitution moderne dont les conséquences sont déplorables pour la jeunesse ...

« Bien qu’un peu sévères, ces affirmation sont, la plupart du temps exactes. Doit-on penser que certaines d’entre nous confondent la liberté et le « tout est permis » ? Mais il ne faut pas oublier qu’il y  a dans le « tout est permis » un dangereux ferment de perdition.

« La Liberté est donc si lourde à porter ? Si nos intellectuelles oublient leur vraie mission, si elles se refusent à donner un bon exemple aux jeunes, alors l’Afrique de demain sera, non l’Afrique d’hier –dont personne ne veut – mais celle d’avant-hier. ».

Si La plupart des articles de Thérèse Kuoh Moukouri soulèvent les problèmes de société : famille, couple, enfance, le féminisme, travail, métiers, ses préoccupations glissent peu à peu vers la pédagogie : l’instruction civique, l’enseignement scolaire,  la formation des adultes, mais aussi la communication sociale. Sur l’enfance : (encadrement, délinquance juvénile, droits de l’enfance).

Vie Africaine, revue édité par Gabriel d’Arboussier, Ancien élève de l’Ecole de la France L’Outre-mer, ancien Vice –Président de l’Assemblée de l’Union Française. Le Rédacteur en Chef est l’écrivain Belly Quénum. Ayant exprimé le désir de collaborer à la revue dont il était propriétaire, M. d’Arboussier proposa à Thrèse Kuoh alias Tristia Koulny des’occuper de l’éducation civique. C’est ainsi qu’elle entre dans l’équipe des rédactrices du « Cahier féminin » alors dirigée par Colette Lacroix. Y collaborait aussi Géraldine Rabemananjara. Elle retrouve à la revue Géraldine Faladé responsable de la chronique scientifique, et Thérèse Sita Belle spécialiste des l’Afrique anglophone. La nouvelle recrue  va donc faire sous la rubrique générale « La femme et le civisme », des articles didactiques parfois sous forme de dialogues, sur  sujets tels que : la municipalité, Le parlement, le pouvoir exécutif du gouvernement,  le vote, la nation, la constitution etc. : un abrégé est ici proposé.

 « Introduction : Au cours de nos précédents entretiens, nous avons souvent parlé de la Constitution. Il nous parait aujourd’hui nécessaire d’essayer de mieux dégager le sens, de définir ce terme. Chacun de nous vit dans un pays appelé Cameroun, Gabon ou Sénégal etc.  Et dans notre pays,  quel qu’il soit, vous aves certainement entendu parler de la Constitution et vous savez que chaque pays africain en possède une. Peut-être même avez-vous déjà lu le texte de la Constitution de votre pays, juste avant qu’elle ne soit approuvée par le peuple

« Question : Oui j’étais là lorsque la Constitution a été approuvé par tous les citoyens ; d’ailleurs, je me suis demandé pour quelle raison le peuple à été consulté ainsi directement pour la Constitution alors qu’il n’a jamais été consulté pour les autres lois ou textes législatifs dont nous avons souvent parlé.

« Réponse : C’est  que la constitution n’est pas une loi ordinaire, c’est une loi supérieure : les autres textes législatifs dont nous avons parlé sont et doivent toujours être conformes à la Constitution. La raison pour laquelle la Constitution fait une part plus grande à la représentation et à la volonté des citoyens plus directement. Leurs rapports en dépendent. Leurs actes doivent lui être conformes, en un mot, ils y sont soumis.

« Question : Est-ce que l’Etat est soumis à la Constitution ? Vous avez dit que l’Etat est souverain !

« Réponse   : Certes tout Etat a un gouvernement, il est vrai et dont nous connaissons les tâches et les responsabilités. Mais par qui et comment sera choisi ce gouvernement ? Quel contrôle la Nation dont il est l’émanation, exercera-t-elle sur le gouvernement ? Comment sera-t-il désigné ? Ce sont autant de question qui montrent comment l’Etat est soumis à certaines règles de    Ces règles sont incluses dans un document admis et approuvé part tous les citoyens. C’est la constitution. (………)

« Ainsi nous avons terminé aujourd’hui, la série que nous avons entreprise lors de notre premier dialogue en parlant des municipalités, du village, de la commune pour en arriver aujourd’hui  à l’Etat et la Constitution. »

La future fondatrice de la revue avait toujours eu de l’Admiration pour la veuve d Félix Eboué qu’elle avait souvent vue à Asnières, près de Paris en 1954. Elle avait souvent eu l’occasion de suivre ses activités en lisant des articles sur elle. En 1962 la respectable dame est décorée par le Général de Gaulle. C’est elle, Mme Eboué née Tell en Guyane, ancien Sénateur et la première femme noire, Commandeur de la Légion  d’Honneur que la future fondatrice de Belle va solliciter pour introduire sa revue. La vénérable dame accepte de la recevoir dans sa demeure.  « La cour est jonchée de fleurs, de massifs entourés de coquillage, de souvenirs de voyages. La maison principale, style « Île de France » est au fond de la cour. Il y plusieurs corps de bâtiments. Le gardien car on ne parle plus guère de concierge, vient ouvrir. Un jardinier est tout à sa tâche… L’accueil est chaleureux mais pas débordant. Il faut lever la voix pour se faire entendre et la vieille dame se plaint de l’arthrose. Elle tient malgré tout, canne à la main à montrer, le bureau de son mari. Un  jeune chercheur américain travaille à la pièce d’à côté sur le Gouverneur. J’explique comme je l’avais déjà fait sur une note et au téléphone, elle interroge ; je réponds, elle questionne encore ; je réponds, elle accepte… d’accorder sa signature ». 

19568 - C’est en 1968 que parait le premier numéro de la revue « BELLE » crée par Thérèse Kuoh avec les encouragements de Mme Félix Eboué qui, d’ailleurs, signe le premier éditorial : « On doit se féliciter de la naissance de ce mensuel comme une contribution à la promotion de la femme noire dans sa féminité. Thérèse Kuoh m’a parlé de ‘’faire une publication à bas prix pour les modestes ressources dont disposent certaines d’entre nous » et je dois dire avec admiration, connaissant toutes les difficultés de la mise en place d’une telle entreprise, que je ne m’attendais pas à voir ainsi rassemblée sous des apparences modeste et avec le plus grand bonheur, la teneur des publications…  les plus réputés !  Il s’agit d’un effort de synthèse et de simplification tout à fit louable !

Une fois de plus a choisi d’être belle. Elle vit sous un climat heureux où la chaleur l’oblige à changer souvent de toilettes. On ne s’habille bien que dans les pays où l’on s’habille beaucoup. Aussi Belle fait-elle une large place à la mode et à l’élégance, avec le concours des plus grands nom de la Haute Couture et le la Beauté.

Belle est la revue de la femme moderne, consciente de son rôle, chaque plus soucieuse d’être informée sur l’art, la musique, la littérature, la vie sociale et politique, la science…

Belle est aussi la revue de la femme qui veut tous les jours mieux élever ses enfants, mieux comprendre son époux, mieux aimer en un mot, mieux vivre dans un cadre agréable par elle-même créé. Il s’agit jusqu’ici d’un privilège réservé à une minorité. Avec Belle se privilège est à la porté de toutes.

Pour toutes ces raisons, je remercie tous ceux qui vont soutenir l’effort de ce Journal. A l’admirable équipe de BELLE réunie autour des noms déjà connus pour leur dévouement à la cause féminine j’adresse mes encouragements cordiaux. »

Le contenu de la revue est très orienté vers la promotion de la femme, Dès cette première livraison  elle des femmes très emblématiques telle que la femme peintre malgache Victoire Ravelonanosy, Simone Maîrie, rare femme africaine dans la diplomatie, Gisèle Tchoungui épouse Etaba, diplômée de l’Ecole normale supérieur (Norma Sup) en France et licencié d’Anglais, et de léopoldine Douala Bell , hôtesse de l’air, pionnière dans son secteur.

« Belle » étant aussi une revue culturelle, elle annonce et commente l’actualité artistique et littéraire avec la révélation du moment Vicky Blain qui avec son disque « Noel d’Afrique », le court- métrage  de Désiré Ecaré, le long métrage d Urbain Dia. Belle fait aussi une part à la poésie, à la musique les Whings et Eiteil Tobo sans compter l’essayiste, compositeur-interprète,  Francis Bebey qui vient de publier après ‘’La radio diffusion en Afrique Noir », le roman ‘’Le fils d’Agatha Moudio ‘’.

Chère Mademoiselle,

Ce mot pour vous dire mon regret de vous avoir rencontrée trop tard et trop peu de temps. Je souhaite que nous puissions nous revoir très bientôt et plus longuement. J’ai dès mon arrivée à Dakar, mis le Comité de rédaction de « Awa » au courant de notre entretien en mentionnant votre offre de collaboration gracieuse à notre revue. J’attends donc comme convenu la confirmation par écrit et les textes promis. Avez-vous revu Henriette Bathily ?  

Recevez, chère Mademoiselle, mon meilleur souvenir.      Aminata N’Diaye Guirandou          /      Dakar    

P.S. je vous fait envoyer quelques exemplaires de la revue. Espère que vous aurez le temps de nous faire suggestions et critiques.  Merci pour tout.

Chère Madame

Je voudrais vous redire combien j’ai été sensible à vos marques de sympathie et combien vos visites m’ont été d’un réel réconfort. Je vous en suis reconnaissante. Je souhaite que nous puissions nous rencontrer dans les meilleures circonstances en Europe ou en Afrique et pourquoi pas à Ouagadougou.

 En vous renouvelant mes remerciements, je vous prie de croire à ma très sincère amitié

                                                                                      Georgette Combary             / le 8/9/1972/ Ouagadougou

Chère  Madame,

Votre lettre m’a fait grand plaisir d’autant plus que mon trop rapide départ de Paris m’avait empêché de prendre congé. En revanche le témoignage de ressouvenance que comporte votre message m’est fort  agréable. Je suis heureux de constater que les activités de « Belle » se poursuivent, quant à devenir, je me réjouis que vous ayez mené à leur accomplissement vos projets. Mais quand vous évoquez mes conseils je reste sceptique car vous n’en avez nul besoin pour réussir vos entreprises.

Puisque vous m’y invitez, je ne manquerai pas de reprendre contact avec vous lors de mon prochain passage en France.

Croyez, Chère madame, que je ne saurais oublier votre collaboration efficace dans la tache qui fut la mienne rue Monsieur. Veuillez agréer, l’expression de mes hommages. Le conseiller à la Coopération Technique  Le 28 mai 1972

 

BIBLIOTHEQUES /  DIFFUSION  / DOCUMENTATION …

Madame,

En réponse à votre lettre nous, signalons  que l’ouvrage ‘’Rencontres essentielles ‘’ était en vente à la Librairie Présence Africaine, j’ai le plaisir de vous informer que j’ai acquis un  exemplaire de cet intéressant volume il y a plusieurs années déjà et que celui-ci (ainsi d’ailleurs que ‘’les Couples dominos ‘’ est joint à mon importante collection de textes littéraires africains conservée en notre Centre de documentation africaine et accessible à tout lecteur en faisant demande.

 Je vous remercie néanmoins pour le renseignement – plusieurs étudiants et chercheurs m’ont en effet, parfois manifesté le désir d’acquérir personnellement un exemplaire de cet ouvrage, que je croyais épuisé –    et vous prie de croire, Madame, en mes sentiments très distingués .        Bibliothécaire-adjoint à la Bibliothèque Royale Albert 1er Bruxelles.    Robert Van Bel / 26 /02/1981

Messieurs,        Ayant trouvé votre annonce dans le ‘Monde’, nous nous permettons de vous faire parvenir le coupon annexe en vous demandant, en même temps des renseignements sur vos publications en général. Etant donné que nous collaborons à organiser à l’Université (faculté d’ethnologie) une bibliothèque sur le développement, on vous serait très reconnaissant si vous pourriez nous faire parvenir quelques information bibliographiques au sujet. En plus je travaille à la promotion de la femme. La littérature en français produite en Europe et au Canada s’adapte très peu à la situation de la femme haïtienne des couches populaires en particuliers. Je serai très intéressée à recevoir des informations bibliographiques sur la ‘’promotion de la femme dans le Tiers Monde’’. Si vous pouviez nous prêter votre collaboration, ce sera un apport très grand au projet dans lesquels nous participons. En attendant votre aimable réponse, veuillez agréer, messieurs, l’expression de notre remerciement.   Cordialement.   Le 19 mars 1979  Port – au – Prince/ Haïti  /  Marcelo Grondin /  Moema Viezzer

Chère Madame,

Je suis Sénégalaise et chargée de cours pour la littérature africaine à l’université Erlangen-Nuremberg. Dans le cadre des projets de l’AFARD/AAWORD (Association des femmes Africaines pour la Recherche sur le Développement) je prépare une ‘’Anthologie de la littérature féminine d’Afrique Noire en langue Française’’. Je souhaite vous y inclure – si vous le permettez, et vous prie de ma faire parvenir une bibliographie complète ainsi que la liste des ouvrages que vous avez écrits. J’ai trouvé votre adresse dans la Bibliographie des auteurs  africains de langue française de th. Eno Belinga. Je vous remercie

Universität  Erlangen Nuremberg , Institut fur Romanitik Le 10.01.1986. P. Herzberger  Fofana

Chère Madame,

Bonjour, Suite à notre entretien téléphonique de la semaine dernière, je vous fais parvenir ce questionnaire qui n’a de raison d’être que de servir de points de répères à notre prochaine causerie.  Je tiens à vous signifier combien j’apprécie à sa juste mesure votre précieuse collaboration ainsi que votre gracieuse disponibilité. Je ne doute pas un seul instant que votre expérience et vos compétences soient les gages du succès de mon entreprise de recherche sur l’écriture féminine au Cameroun. Bien cordialement. 

Paris  le  15.06.1992            Marcelline Nnomo / Chargée de cours / Université de Yaoundé

 Madame,

Si je me permets de vous écrire c4est parce que je suis étudiante en Littérature et j’aimerai entrer en contact avec vous en vue d’avoir quelques explications sur mon suet. Je sui Camerounaise de nationalité (de la côte) ; Je suis en France depuis 4 ans. Je suis inscrite à l’université Toulouse Le Mirail en doctorat : Mon sujet « l’image de la femme dans la littérature romanesque camerounaise : les Cas de Mongo Beti, Francis Bebey, Lydie Dooh-Bunya et Calixte Beyala ». Mon problème est que je n’arrive pas à trouver Rencontres essentielles. J’aimerai vivement entrer en possession de ce ouvrage. Je l’ai commandé mais jamais je n’ai pu entrer en possession de ce livre.

Je serai à Paris au mois de novembre avant de m’envoler pour le pays. J’espère que vous vous entreteniez avec plaisir avec moi. Je serai chez mon oncle Michel Kinguè Endènè. En attendant une réponse de votre part, Recevez mes sincères salutations.

                                                                Dolisan Ebossé Cécile Toulouse 23/09/1993

Bonjour Cousine

Comment vas-tu ? Je n’ai plus eu de tes nouvelles depuis notre fameux voyage du 4 déc 1993 pour le Cameroun. J’essaie d’avancer dans mon travail de thèse « L’image de la femme dans la littérature romanesque camerounaise. » Tu m’avais promis de la documentation que tu avais passée à d’autres étudiantes. Je te prie de m’aider dans ce sens là, si tu peux.

Je souhaite que tu me présentes les associations et organismes sur les femmes et le projets de développement. Tu sais que, compte tenu de la précarité de moyens financiers, il faut que je recherche des subventions pour ma thèse. Tes conseils et suggestions sous cette perspective me seront d’une utilité salutaire.

Je serai à Paris du 12 au 15 Octobre. J’espère qu’on aura l’occasion de nous voir. Très cordialement et je t’embrasse bien fort.         Cécile Toulouse 1994

 Sita Thérèse Bonjour,

C’est avec grande joie que je me permets de t’écrire. J’ai été très contente de te voir au colloque,…

Nous n’avons pas suffisamment causé la dernière fois, étant donné que tout le monde était  Il y a bien d’opportunités que tu dois connaître.

Etant donné que je serai à Howard University DC Washington pour passer mes tests du Modern language association 27 – 30 dec. …

Je t’embrasse

 



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